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Le poète du 31ème millénaire
21 juin 2009

Mademoiselle

Ne plus penser à rien

Ne plus penser qu’à elle

Ne rien faire chaque matin

Que de penser à mademoiselle

Comme une obsession si gaie, si triste

Revoir ses yeux qui ont déchiré

Mon p’tit cœur comme du cannabis

Toujours un peu plus les soirs d’été

Comme pour une mission sur la lune

Ne plus vouloir revenir chez soi

Et ne plus voir d’autres libellules

En avoir qu’une dans son cœur à soi

Mademoiselle a vidé ma tête

Je n’y vois plus rien c’est le trou noir

En un instant j’suis devenu bête

Le plus drôle c’est que j’aime ça

Ne plus penser à rien

Ne plus penser qu’à elle

Ne rien faire chaque matin

Que de penser à mademoiselle

Elle m’a rendu comme ça

Un pantin accro à sa voix

Ses désirs font ma loi

Je ne pense plus pour moi

Je pense plus qu’à nous

Elle m’a rendu fou

A ses rires qui me font connaitre

Mes plus belles joies de nuits d’ivresse

Auprès du corps de cette déesse

Qui fait la subtilité d’être

Un grand cœur amoureux

Une flamme dans les yeux

Elle m’a rendu comme ça

Un pantin accro à sa voix

Elle a écrit ses mots sur ma chair

A l’encre de son sang le plus clair

Je t’aime, je t’aime, je t’aime

Elle est le phare qui éclaire mes rêves

Comme un incendie sans la douleur

Elle a remis mes pendules à l’heure

Ma vie est à cent pour cent pur jus

De vitamines depuis qu’on s’est vu

J’espère que rien ne l’emportera

Plus loin que la distance de mes bras

Elle m’a rendu comme ça

Un pantin accro à sa voix

Ses délires sont mes plus belles lois

Ses fous-rires sont mes plus belles joies

Ne plus penser à rien

Ne plus penser qu’à elle

Ne rien faire chaque matin

Que de penser à mademoiselle

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