14 mai 2009
Le rouge à lèvre
Dans le matin sombre au goût amer
Le brouillard feutrait les lampadaires
Esseulé de l’essaim sur la grève
Le nez embaumé de rouge à fièvre
Il observait de loin solitaire
Le troupeau en vogue dans les airs
Toujours apte à saisir le rebond
Il naviguait sous le mur du son
Au jour du dernier quartier de lune
Sous l’astre il apercevait sa brune
Et d’un pas elle fut devant lui
De ses grands yeux noirs il ne s’enfuit
Dans la soirée pleine de clarté
Ils formaient une même assemblée
Sous le chœur des étoiles endormies
Deux êtres traçaient un cœur uni
Qu’est ce qui laisse une trace le soir
Quand sur la vie s’abat le brouillard
Qui laisse du rouge sur les joues
C’est le rouge à lèvre des bisous
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