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Le poète du 31ème millénaire
8 mai 2009

Le dimanche à Joinville le pont

Les dimanches sur le pont de Joinville

Je regarde l’eau couler sous mes pieds

Au-delà les feux éclairent la grande ville

Et mes pieds brûlent sur ces remparts d’acier

Je n’ai pas oublié le dernier printemps

Les arbres colorés dans les champs de blé

Le soleil attend la lune impatiemment

Comme s’il suffisait d’aimer pour attirer

L’un s’éveille l’autre s’endort sous les feux qui brillent

Le dimanche sur le pont de Joinville

Le dimanche sur le pont de Joinville

Mes plus dures blessures coulent sous ma peau

Dans la brume s’étend la grande ville

Il m’aurait fallu être super héros

Et mes pieds brûlent sous mes pas décidés

A chaque fois la même ritournelle enflammée

Je suppose que j’aurais dû m’arrêter

Avant de trouver la mort à l’étouffé

On s’aimait par carte postale de ville en ville

Le dimanche sur le pont de Joinville

Et si j’avais ton amour un peu avant

Si on reprenait notre histoire d’antan

Et nos yeux qui se croisent blanc à blanc

Et nos lèvres se touchent bouche à bouche

Les feux du pont brillent un peu d’avance

Avec les étoiles ils forment une couche

Pour nos cœurs et nos regards qui brillent

Pour nos cœurs et nos regards qui brillent

Pour nos cœurs et nos regards qui brillent

Le dimanche sur le pont de Joinville

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Le poète du 31ème millénaire
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